
Aux alentours de 9h, les travailleurs sont arrivés. Nous sommes restées un peu au lit, tout en laissant Flaca explorée seule les environs. Quand elle a commencé à aboyer, il était temps pour nous de sortir aussi. Nous sommes allées saluer nos bienfaiteurs, ils nous ont chaleureusement accueillies. Cyril nous avait prévenues qu’ils seraient occupés dans la matinée et qu’on aurait plus le temps de parler avec eux dans l’après-midi. On les a donc laissés tranquille et nous sommes allées au marché de Saint – Sauveur. Nous avons pris notre petit-déjeuner (exceptionnel car avec des très bonnes viennoiseries) dans le parc du Musée de Colette. Je vous laisse vous renseigner sur cette personne si vous en avez envie. Et nous sommes retournées les voir.
Nous avions eu la même idée de déjeuner et avons donc pu compléter les salades avec nos tomates fraîches et notre morbier du fromager. Nous avons mangé avec la mère de Pauline (une des salariés du jardin), ses nièces, Antoine et Mathieu (les deux autres salariés). L’ambiance était super bonne, on se sentait tellement bien. Ils étaient heureux de répondre à nos questions et de découvrir notre projet. Ils étaient contents de nous parler de leur début, de leur difficulté et puis du moment où Marion leur a mis à disposition ce bout de terrain à l’abandon. On adorait les écouter. Ils étaient passionnés, heureux, ils travaillaient dans la bonne humeur et étaient contents de véhiculer leur belle histoire qui leur a demandé beaucoup de travail. Beaucoup, beaucoup de travail avant d’arrivée à ce beau jardin fonctionnel, à ces ateliers cuisine, potager bio, etc. qu’ils animent, à tous ces adhérents heureux de venir…
L’après-midi, ils avaient organisés un atelier bricolage avec Céline de l’association « Au bonheur des chutes ». Comme son nom l’indique, elle fait le tour des grands magasins de bricolage de la région et récupère gratuitement ce qu’ils jetteraient si elle n’existait pas. Elle avait prévu de construire quatre bancs et huit tabourets en deux séances avec des adhérents de l’association du p.a.r.c. Ils nous ont proposé de participer et on a accepté. Les personnes inscrites à cette activité étaient très hétérogènes, il y avait, par exemple, un monsieur dont le métier est de construire des bacs en bois pour potager et des dames qui avaient toujours laissées leur mari faire tous les travaux. D’ailleurs petite anecdote : un des maris est passé à côté d’elles à un moment : «
- Et bah dis donc, c’est bien la première fois que je te vois derrière une visseuse !
- En même temps, c’est bien la première fois qu’on me laisse être derrière une visseuse ! »
La construction a avancé dans la bonne humeur et dans le respect des connaissances et du temps d’apprentissage de chacun. Nous avons eu le droit à une pause aux alentours de 17h avec de la limonade maison.
Puis, nous sommes parties pour aller voir un spectacle qu’ils nous avaient conseillés le midi à une demi-heure à pied : l’Histoire de France en une heure par la compagnie La Gargouille. On a passé un très bon moment, le spectacle était rythmé, les acteurs se connaissaient par cœur et on a beaucoup rigolé.
Fatiguées, nous sommes rentrées sans payer un coup à la buvette, nous nous sommes fait une salade sans grand intérêt et nous nous sommes couchées.
Anne
le 27 juillet 2019 à 4:33
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