JOURNAL D’UNE CONFIT NÉE #2 – LES RÈGLES

Dimanche 29 mars, le jour du passage à l’heure d’été, de la neige est tombée du ciel auvergnat. Il n’a pas neigé de tout l’hiver, et c’est à ce moment-là qu’elle se pointe, celle-là ? Ironie de la vie.

Enfin bref.

Savez-vous ce qui est pire que d’être confinée seule ? Être confinée avec son syndrome prémenstruel qui pointe son nez. Vous savez, ce moment où des boutons apparaissent sur votre visage, mais que vous n’avez pas besoin de ça pour déjà vous trouver moche parce qu’il y a aussi le phénomène de gonflement du corps qui vous prend par surprise. Tout enfle, et vous vous demandez pourquoi, pourtant je n’ai mangé qu’un carré de chocolat en plus hier, ce n’est pas une réaction normale. À chaque montée de genoux que vous faites, votre bidon rebondit de manière opposée au contact de vos pieds sur le sol, non seulement c’est très désagréable, mais en plus vous vous demandez par quel moyen vous en êtes arrivée là, et vous désespérez parce que vous pouvez désormais dire adieu à votre summer body (non je blague pour la dernière partie, merci de supprimer votre commentaire désobligeant).

Et puis vous vous rendez compte que vous êtes plus irritable que d’habitude, et qu’une simple vidéo de chien tout mignon a un effet excessif sur vous, jusqu’à vous faire fondre en larmes.

À ce moment-là, vous combinez tous ces faits anormaux, et vous vous dites « Ah ben oui, s’il y a bien une chose qui n’est certainement et insupportablement PAS en confinement, ce sont forcément ces connasses de menstruations, hein ! » Vous pensiez que vous auriez droit à un ou deux mois de répit menstruel, mais QUE NENNI ! Bonjour, je suis juste venue pour te dire que tu es toujours propice à procréer, au cas où t’avais oublié, voilà, merci, au revoir. De rien connasse.

Mon SPM qui arrive sans me demander mon avis

En parlant d’irritation, vous est-il déjà arrivé, vous, les personnes sujettes au syndrome prémenstruel, de vous énerver, pour des raisons légitimes ou non, et que la personne concernée par cette irritation vous réponde
« Qu’est-ce qu’elle a, elle, elle a ses règles ou quoi ? » ?

Bon, moi, oui, et même que rien que d’y penser ça me met dans une situation où pouvoir aller sur un terrain de rugby et plaquer quelqu’un me manque terriblement.

Le moment où ça m’est arrivé pour la première fois, j’étais en pleine adolescence, pas tellement informée sur le sexisme et tout ce qui en découle, et ma réaction a été de me remettre en question (que je sois maintenant plus âgée et mieux informée sur le sexisme ne m’empêche pas de me remettre beaucoup trop en question, soit dit en passant).

Ainsi, très rapidement, il m’a paru nécessaire d’identifier les moments où j’étais de mauvaise humeur, et donc de m’empêcher de m’énerver parce qu’en temps d’humeur « normale » cette situation ne m’aurait pas irritée.

Le problème avec cette méthode de « travail sur soi avant réaction », c’est que, après étude d’humeur journalière, pesage du pour et du contre de la remarque qui m’a énervée, oui, en effet, t’avais raison dès le début, elle t’a légitimement agacée, ça y est, Amélie, it’s your time to shine, now, you CAN get angry, eh ben, en fait, c’est trop tard. Le moment est passé, on a changé de sujet, C’EST. TROP. TARD. Et donc la Amélie que je suis est considérée comme une personne qui ne s’énerve jamais, alors qu’en fait je voudrais m’énerver, mais c’est toujours trop tard. J’aimerais que cette tendance change, mais le processus est long, et je pense en plus que j’ai trop peur de m’énerver trop tôt et d’en subir les conséquences.

Ce qui m’en vient à me poser ces questions. Vous, vous tou.te.s, là, qui me lisez, est-ce que vous n’en avez que faire de votre humeur journalière, et vous vous énervez quand vous en avez envie, en assumant ou non les conséquences ? Ou bien, avez-vous, vous aussi, développé une manière de détecter votre mauvaise humeur qui vous permettrait de nuancer votre énervement ? Et dans ce cas-là, avez-vous le même problème que moi (#mamylenteur), ou avez-vous trouvé un moyen de faire ce procédé suffisamment rapidement pour qu’on n’ait pas eu le temps de changer de sujet ? Dans tous les cas, je veux bien vos conseils et commentaires. Aussi, j’aimerais bien que vous me rassuriez, et que je ne sois pas la seule à avoir une discussion avec moi-même en temps de crise, merci.

Pour finir, voici un bel article montrant qu’un entraînement adapté aux menstruations des sportives de haut niveau pourraient conduire à les rendre plus performante ce qui augmenterait leur chance de devenir championnes du monde. Bien sûr que ce n’est pas la seule et unique raison de leur victoire, mais je trouve que c’est important de le mentionner. C’est aussi la seule fois où je vais féliciter les États-Unis pour ce qu’ils font, alors profitez-en.

Souhaitez moi bonne chance pour ma vie en colocation avec mon syndrome prémenstruel dans les jours qui vont suivre, je vais sûrement me réfugier dans de la confort food, #sorrynotsorry (je pourrais définitivement dire au revoir à mon summer… JE BLAAGUUEEE).
Comme dirait une amie, « Winter is coming ».

Merci beaucoup pour tous vos commentaires sur l’article précédent, si il peut y en avoir tout autant ou même plus pour celui-là, je vous promet de ne pas m’énerver virtuellement sur vous.

P.S. : le magnifique jeu de mot du titre de l’article a été trouvé par un de mes nombreux lecteurs, n’hésitez donc pas à m’en suggérer d’autres (en gros, faites le travail à ma place, merci).


le 30 mars 2020 à 4:49

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19 réponses à “JOURNAL D’UNE CONFIT NÉE #2 – LES RÈGLES”

  1. Gladys dit :

    Alors, moi aussi j’ai des problèmes avec l’énervement… Mais je ne crois pas avoir déjà eu de SPM, d’ailleurs j’ai aussi découvert cette abréviation.
    En bref, je déteste m’énerver, et la plupart du temps, je m’énerve toute seule à penser à l’idée de m’énerver sur quelqu’un. Les tremblements et les larmes viennent obligatoirement chez moi lors d’un épisode d’énervement, car ils sont très rares et éprouvants. Et lors de gros épisodes, encore plus rares, je me sens physiquement vraiment pas bien, probablement des montées de tensions.
    Cela se termine souvent par une fuite (au sens propre) de ma part, donc une fuite de la discussion aussi… Et je reviens plus tard toute « penaude » en essayant de m’excuser de manière très douce, alors que j’avais des fois de bonnes raisons de m’énerver.
    Et comme je fais aussi partie des « filles gentilles qui ne s’énervent jamais », ton article m’a fait tilt ! Par contre je n’ai pas de solution…

    • Amélie Roux dit :

      Merci beaucoup pour ce commentaire, Gladys 🙂
      Et donc je te renvois au commentaire de mon cher père et ton oncle pour une possible solution aux tremblements et larmes (plus une acceptation qu’une solution, en fait 🙂 ).
      Ne t’excuse pas si tu avais de bonnes raisons de t’énerver, c’est une erreur que j’ai fait trop souvent et qui fait souffrir plus qu’autre chose.
      Arrêtons d’être ces filles gentilles qui ne s’énervent jamais 😉

  2. Pounet dit :

    @Ornella: oui, je l’avais en tête, ce fils et j’ai aussi en tête le fils aîné lors de la fin des études de théâtre 😉

    @Amélie: « le bafouillement, le tremblement des lèvres, les larmes qui commencent à monter, et donc finalement, l’incapacité à défendre mon point de vue ».
    Et moi, je peux avoir: sensation de froid, bouche sèche.

    Il faudrait que tu réfléchisses à la notion d’incapacité parce que ta tête dans ces moments-là elle serait parfaitement capable d’enfiler les mots et les arguments avec rigueur et précision.

    Ne serait-ce pas juste parce que tu es déconcentrée parce que tu sais que l’autre voit ton corps s’effondrer?
    Ça m’est tellement souvent arrivé!

    Et bien, mon conseil:
    rassure l’autre, dis-lui que tu sais que ton corps s’effondre,
    rassure-le sur ta capacité intellectuelle intacte,
    précise-lui que c’est juste parce que tu n’as pas été habituée à vivre une relation de communication dans l’énervement et que, si on réfléchit bien, ce n’est pas une situation agréable et que ton corps a donc quelque part raison de t’envoyer des signaux d’alerte et d’envie de fuite.

    Et
    rassure-le, cet interlocuteur avec lequel tu es dans uns situation de communication dans l’énervement,
    rassure-le en lui disant qu’iel verra que dans quelques minutes ton corps se lassera et que, munie de ta pleine capacité intellectuelle et d’un corps qui ne te fera plus chier, eh bien, la discussion lui demandera une belle énergie intellectuelle.

    Quand vous aurez fini cet épisode de communication dans l’énervement, eh bien tu pourras lui dire la chance qu’elle ou qu’il a d’avoir un corps qui ne prend pas des décisions de démonstration de l’émotion tout seul 😉

    Moi les larmes aux yeux me viennent très facilement, avec tout le monde, hein, élèves parents, etc.!!! Autant tout de suite dire: « Oui, je sais que vous avez vu; rassurez-vous, rien de grave ».

    Dans mon S2E1 à l’Essouriau j’ai eu un moment de communication très difficile dans une classe de BTS dans laquelle j’estimais avoir complètement perdu pied et, avant même de plonger dans l’épisode de communication, je leurs ai expliqué ce qu’ils allaient voir (bouche sèche et collée, etc) mais qu’ils ne devaient pas s’inquiéter… Je l’ai fait devant plus de vingt étudiants et on a débloqué la situation!

  3. Ornella - Orni dit :

    Pour Jean-Philippe, il y a eu au moins tes colères envers Baltha aussi. J’arrive à me souvenir sans avoir été toujours présente de celles des réveils à 05h00 du matin, d’un vélo emprunté sans prévenir, de drogues prises dans la maison alors qu’étaient présent.e.s les petites soeurs et petit frère, de quelques déjeuners explosifs, …
    Sinon, pour les propriétaires du blog, c’est une honte qu’on ne puisse pas répondre directement à un commentaire ! SHAME ON YOU !!! (C’est un faux shame hein, prenez votre temps).

  4. Pounet dit :

    Est-ce que je laisse passer le moment et le sujet a changé et c’est trop tard (j’ai repris tes mots)? Encore parfois oui mais à plus plus de 81,34%, je réussis à le saisir.

    Je reviens sur l’irritation: parfois, je me dis que m’énerver un bon coup violemment, ça ferait un bien aussi fou que d’éternuer: tu connais le soin que je mets à éternuer, à laisser s’exprimer l’éternuement, à le construire, à lui préparer sa sortie éclatante ;-)…
    Je ne l’ai pas refait depuis un samedi midi où dans mon souvenir MatOrn et ColFel étaient notamment présents et j’avais lâché un: « Vous me faites tous chier » (même pas de paroles inclusives) et j’étais parti faire un tour du pâté de maisons et j’étais rentré seul et malheureux: un tel mauvais souvenir de la suite et de l’absence totale de satisfaction au moment où je l’avais fait que, vacciné je crois que je suis!!!

    Tu écris: « j’ai trop peur de m’énerver trop tôt et d’en subir les conséquences ».

    Quelles conséquences parce que tu t’énerverais trop tôt?

    • Amélie Roux dit :

      Le bafouillement, le tremblement des lèvres, les larmes qui commencent à monter, et donc finalement, l’incapacité à défendre mon point de vue.

      Et alors, comment saisi tu à 81,34% le moment pour t’énerver ?

  5. Pounet dit :

    Est-ce que je détecte ma mauvaise humeur: pas toujours mais je tente.
    Et souvent (ou seulement parfois, c’est tellement à vous de décider), je peux me donner une réponse objective (mal dormi, hier les vitesse du vélo passaient mal et je vais devoir acheter un pédalier, etc.) alors, toute la journée, quand je sens monter en moi l’irritation, je me redonne la raison objective, je regarde l’heure et je me dis qu’il ne me reste plus trop de temps à tenir.

    Mais je ne suis pas physiquement atteint comme par le SPM donc ça ne vaut peut-être pas (très mal dormi c’est même pas 0,8314% d’un SPM, hein?).

    Je ne contrôle malheureusement jamais (JAMAIS :-() mes énervements: je me prends toujours par surprise à constater que je suis en plein énervement et c’est presque exclusivement avec ma femme :-). Je cherche des gens pour justifier « presque »: help!

    HELP!

    • Amélie Roux dit :

      Bien sûr que si, ça vaut, mais c’est vrai que le SPM se rajoute à tous les problèmes courant qu’on pourrait avoir, il n’annule pas le fait que nous aussi nous ayons un nouveau pédalier à acheter 🙂

      Ok, tu ne contrôles peut être pas quand tu est énervé pour une raison extérieure, mais est-ce que tu arrives à dire qu’un commentaire que tu viens d’entendre t’as dérangé, jusqu’à peut être t’énerver ? Et que tu trouves légitime de défendre ta position ?

      Je ne peux malheureusement pas t’aider pour la justification du « presque », je peux dire qu’il y a des objets (la porte de la salle de bain du bas, par exemple) qui pourraient t’aider, mais c’était un contexte un peu spécial, donc bon.. Pour le reste il faut demander aux personnes presque constamment présentes autour de toi ;).

  6. Ornella - Orni dit :

    Envie ! Il est magnifique cet article <3 !
    Il paraît qu'il y a des femmes qui ne sont pas embêtées par le SPM (je viens d'apprendre cette abréviation), je n'en fais pas partie. J'en ressors très souvent avec des boutons, le gros ventre, la boîte de nutella que je n'aime pas dans la vie de tous les jours (sérieusement) et souvent un ou ou plusieurs visionnages de "Sex and the City" (film ou séries), Bridget Jones's Diary, ou assimilés.
    Pour l'expression de sa colère, je choisis presque toujours en toute lucidité si je veux aller en guerre ou pas (parce que c'est ça se mettre en colère pour moi, c'est un peu se mettre en risque. Se dévoiler). ça dépend donc de mon humeur (est ce que j'ai l'impression d'avoir l'énergie pour ça ? est ce que je suis suffisamment de bonne humeur pour ne pas être une merde ensuite ?), de mes arguments (est ce que j'ai l'impression que c'est du solide ? est ce que c'est un caprice, si oui, est ce que j'ai du crédit ? :-)), de l'identité de mon adversaire (est ce qu'on est suffisamment proches pour que ça mérite l’effort ? est ce qu'à la fin, la vie continuera tranquillement ensemble ? est ce que la relation est suffisamment solide pour qu'on puisse s'envoyer bouler librement et sans gros stress ?), de l'humeur de mon adversaire (est-ce qu'on va être sur une croissance exponentielle ou pas ? est-ce qu'il était un peu fragile ces derniers temps ?), de mon programme de la journée (est ce qu'on avait prévu de faire quelque chose de plutôt super cool et je préfère le faire avant la discussion ?).
    Voilà quelques pistes, sinon le plus souvent, je fais le débat toute seule là haut et je perds ou je gagne en fonction des arguments.

    • Amélie Roux dit :

      Merciii 🙂
      Je pense que chaque femme est embêtée par le SPM, il y en a juste une partie qui ne s’en rend pas compte. Ou alors je veux bien connaître leur secret !!!
      Hmmm, c’est peut être de ça dont j’ai peur, alors… me dévoiler ! Montrer que je ne suis pas tout le temps la petite fille gentille qui dit merci et qui fait des bisous (pour ne pas copier un podcast très célèbre), mais que je peux aussi avoir des sentiments et des énervements légitimes..
      Eh ben, si tu arrives à te poser toutes ces questions en un temps super court, c’est magnifique ! Ça me donne de l’espoir pour moi même 🙂

  7. ANNE dit :

    Tu as commencé à lâcher des bouts de ta vie (comme le rugby) et ça me rend super contente, je veux en savoir de plus en plus sur toi (alors je ne suis pas un pervers? Hein, je suis sa soeur).
    En plus, j’adore ce sujet. Et je fais clairement partie des personnes qui sonde l’humeur du matin et qui se dit, si elle se rend compte de sa mauvaise humeur, qu’il va falloir éviter les discussions à conflits, voire toutes les discussions même ! Et si quelque chose m’énerve quand même, ça dépend soit je contrôle pas et je m’en veux terriblement, soit je contrôle et je suis alors sois fière soit je m’en veux terriblement. Pas de recette magique en définitive.
    Jadore le GIF (😘 Ornella)

    Et bon courage pour ton sommet body 😘

    • Amélie Roux dit :

      Oui, je me lâche zyva ! Merci 🙂
      Aller jusqu’à ne pas parler de toute la journée de peur qu’il y ait des serpents qui sortent de ta bouche, c’est pas un peu excessif comme manière de faire ? Je sais j’extrapole, mais ça fait vraiment penser à ça..
      Et, heu, on va dire merci, quand même, pour tes non conseils sur se taire ou ne pas se taire 😀

  8. R, JP R dit :

    aci. Pas très fonctionnel pour mes logiques à moi ce truc…

  9. R, JP R dit :

    Je ferai un commentaire plus long plus tard parce qu’après une longue après-midi à faire je ne sais pas quoi Solal est venu me demander de faire du trampoline après mon y=travail (qui a fini à 16h57min mais 3,14,3,14 puis lecture ;-)). B

  10. dona dit :

    Contrairement à ce que je pensais il y a encore quelques dizaines de minutes, eh bien non, je ne sais pas attendre pour m’énerver avec justesse plus tard. Je m’énerve et ça sort tout seul. Donc en vrai c’est moi qui voudrais une recette pour remettre en question mon questionnement du départ un peu plus longuement que pas longuement du tout. Est-ce parce que personne ne m’a jamais dit « t’as tes règles ou quoi ? » quand je m’énervais ? L’histoire ne le raconte pas ! Entre parenthèse j’ai eu peur que tu aies un colocataire en chair et en os et je me suis demandé qui est-ce qui pouvait envisager de rompre ton confinement solitaire… J’ai vraiment du mal à lire la langue française (à ce propos, il y a un certain nombre d’erreurs de frappe dans cet article qu’il n’y avait pas dans le précédent, preuve s’il en faut que la syndrome prémenstruelle n’entame pas ta relation à l’écriture (je RIGOOOLE)))

    • Amélie Roux dit :

      La recette est très simple : se taire jusqu’à ce qu’on ait changé de sujet et qu’il soit trop tard pour répondre.. Mais je ne pense pas que ce soit sain et utile.. Il faut un mixte de nos deux comportements, la voilà la solution 😉

  11. Ornella - Orni dit :

    Hahaha ! Surprise dans ma lecture par ma tête ! Je n’ai pas pu terminer l’article. XD !
    Mademoiselle, il faut faire preuve de plus de respect envers tes ainées …